• NOTE

    Socrate a dit...."existe-t-il pour l'homme un bien plus précieux que celui de la santé ?"...c'est pourquoi je serais de nouveau avec vous, chers bloggers, aux environs du 14 juillet avec de nouvelles aventures. Bien à vous. ChrisDaniels.

     


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    ...............................................................................
    …...........................................................

     

    -non !...arrêtes...je trouve que ça ne fait pas sérieux...Houston, nous avons un problème....tu avais déjà mis cette phrase dans une de tes nouvelles précédentes....et puis...qui va croire à ce trou de ver...et les extraterrestres qui vont débarquer sur terre...

     

    -autre chose ?...tu es bien critique à mon égard aujourd'hui ! Alors...ça ne te plaît pas ?

     

    -pas vraiment...racontes plutôt nos aventures...comme avant....et puis, il y a Lili !

     

    -Lili ne te plaît pas.....je le savais...c'est pourtant un joli prénom !

     

    -oui, mais j'espérais que tu te servirais du prénom de notre fille Jade pour cette nouvelle...

     

    -euh...pas vraiment, j'aurai l'impression d'être un inceste...si j'avais dû me rapprocher de cette Lili ! Brrr.... pas vraiment !

     

    -comme tu voudras ! dit-elle en tournant les talons et rejoignant la cuisine.

     

    Bref....cette nouvelle n'avait pas l'air de plaire à Mai...c'est vrai que l'histoire qu'il avait commencé était légèrement tarabiscotée et la trame cousue de fil blanc....du réchauffé si l'on tient compte de la prolixité du sujet. D'autres s'y étaient cassé les dents vu la démesure de la tâche et les hypothèses toutes aussi farfelues qu'irréalisables.

     

    Richard réfléchit et déchira les quelques pages déjà imprimées pour son éditeur et s'attela devant l'écran blanc de son ordinateur.

     

    ...une nouvelle histoire....une nouvelle....mais laquelle ?

    Il y en avait tellement. Il n'avait que l'embarras du choix.

    Après une minute de réflexion....il y avait bien cette affaire pour laquelle il n'avait pas eu, à l'époque, d'explication logique, un peu similaire à la nouvelle qu'il avait remisée à l'instant dans les oubliettes de la littérature pour enfants rêveurs.....

     

    Il prit une bonne inspiration et commença à aligner les mots qui s'emboîtaient dans une magie féconde et aisée. Il sourit. Finalement...c'était plus facile qu'il aurait pensé.......  

     

     

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    Rock Water Secret Cove....Nous voici attablés tous les trois au restaurant du coin, encore surpris par ce que nous avons vu à l'observatoire, ne sachant quelle situation adopter sur l'instant....sinon se restaurer....ce que nous faisons d’œufs au bacon et de bière fraîche.

    En parler serait une erreur monumentale...on passerait pour des illuminés et ça...ce n'est pas ma tasse de thé ; d'un autre côté, nous ne pouvons garder cela pour nous....c'est trop important en terme de découverte. Colleen et Lili semblent surexcitées par l'idée d'en aviser un organisme gouvernemental, si tenté qu'il soit déjà au courant et qu'il semble garder le phénomène encore secret...Je pense, dans un tel cas, qu'ils doivent déjà s'agiter et que le téléphone qui relie les gouvernements canadien, américain et la NASA est en train de fumer......

     

    mais qu'avons nous vu exactement ?

     

    C'est la question que je me pose depuis notre départ du Mont Saanich. Les filles sont trop spontanées pour examiner avec lucidité les divers aspects de la découverte de Colleen.

     

    Voyons voir.....

     

     

    -Avez vous fait bon voyage ?

     

    -Très bon... merci Colleen répond Lili...un peu de lassitude...tu sais...l'avion à nouveau....la route....bla bla bla...quoi...je te fais pas un dessin....une chose est sûre....ce soir, il ne faudra pas me bercer...

     

    -Bien ! Pour dormir...ça attendra ! C'est en train de se reproduire..mes amis ! Allez venez !

     

    Nous la suivons. Sous la coupole, pas un chat...nous montons quelques marches afin d'accéder au télescope.

     

    -Regardez....

     

    Je jette un œil et le retire aussitôt, me frotte les yeux et m'avance à nouveau....

     

    -C'est quoi cette portion de l'espace ? fais-je

     

    -C'est la nébuleuse d'Orion..réplique Colleen

     

    -Je ne vois rien. Que dois-je regarder ?

     

    -Attendez....

     

    Elle pianote sur son ordinateur et me fait...

     

    -Allez-y...maintenant.

     

    Ce que je vois est tout simplement hallucinant mais en tant que néophyte, je ne parviens pas à en comprendre la signification ; en outre, je sens que je ne vais pas tarder à en avoir l'explication.

     

    En effet, Colleen nous la fournit.

     

    Pendant ce temps, Lily est scotché sur la lunette. Elle ouvre une bouche assez grande pour y faire passer un big mac entier en répétant sans cesse, comme une litanie....

    -Ah ! bé...ça alors ! Ah bé ça alors............

     

    -Connaissez vous la théorie d'Einstein-Rosen sur le voyage spatio-temporel et les trous de ver ?

     

    -Mes connaissances en la matière sont pratiquement nulles mais disons que j'en ai entendu parler ; pour abréger, je dirais que les voyages au confins de l'Univers seraient une possibilité pour un homme d'un point A de gagner un point B éloigné de plusieurs millions d'années-lumière en admettant que l'on puisse déformer cet Univers....on le peut puisqu'il est en expansion....de façon à créer un trou de ver et réduire ainsi en l'empruntant la durée d'un voyage spatio-temporel.....c'est un peu çà ?

     

    -Presque ! Ton raisonnement est un peu confus mais tu n'es pas loin......Einstein a dit : Il y a deux notions essentielles à considérer lorsqu'on aborde l'espace-temps : Primo...l'univers est en expansion....tu viens de le dire.... deuxio...utilisons maintenant un champ magnétique pour enrouler l'espace car tout se qui contient de l’énergie...comme le champ magnétique...affecte l'espace-temps. En définitive, si nous parvenions à créer un trou de ver à partir d'un champ magnétique de haute intensité d'un milliard de teslas par exemple...nous...

     

    -Oooohhh ! Doucement là ! J Je ne suis pas astrophysicien... je suis largué !….abrège...s'il te plaît...Colleen....

     

    • Tu n'as pas compris...mon Loulou ?....

    -C'est ça... dis-moi que toi, tu as compris...que je suis un peu as been...et je mange mon chapeau ! Dis-je, sérieux, à l'encontre de Lili

     

    -Mais...tu n'en as pas !....fit-elle, semblant se moquer

     

    -Oui, je sais mais si j'en avais un.......je le mangerai....rétorque-je

     

    -Des promesses...des promesses...toujours des promesses ! s'écria Lili en haussant ses jolies épaules...sourire en coin.

     

    -mes amis ! Finie la récréation, il est temps de rentrer en classe !...continuons....

     

    Rien de tel qu'une admonestation venant d'une amie pour remettre nos idées en place, dans la priorité....

     

    -Je vais faire simple...Chris.

     

    Sur ce, elle prend une feuille de papier.

     

     

     

    -Mettons dit-elle que cette feuille dans sa totalité soit l'Univers....je joins les deux extrémités créant ainsi un enroulement...grâce au champ magnétique que j'aurai utilisé, je conçois un trou de ver qui relie les deux feuillets, créant ainsi un espace-temps dans lequel je peux voyager, un espèce de métro ascensionnel reliant les deux extrémités de l'Univers que j'aurai crée.....et je ne vous parle pas de ceux, parallèles, que nous pourrions emprunter avec ce système.....or, si c'était du domaine de la science fiction et des probabilités....maintenant...je pense que ça l'est moins ! et de diriger son regard vers le télescope....

    LE TROU DE VER

    -Houston...je crois que nous avons un problème !!!!....me contente-je de dire.

     

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    -on aurait dû prendre à gauche pour Vancouver !

     

    -je ne crois pas Lili...nous sommes sur la bonne voie...regardes le GPS... nous suivons toujours la 57 th avenue ...vers le nord...

     

    -arrêtes-toi...je vais demander à quelqu'un !

     

    -Lili...y a pas un chat ! Et l'itinéraire programmé est bon mais si tu insistes, Je vais plus loin et là, on s'arrêtera. D'ailleurs, j'ai besoin d'un remontant....un café par exemple!

     

    C'était toujours la même chose avec Lili...comme navigatrice, elle savait lire un plan mais pour le mettre en application dans sa tête...c'était autre chose. Je me suis toujours demandé si ses hémisphères changeaient parfois de côté suivant son humeur... et de ce fait, elle confondait droite et gauche....Mis à part ces petits soucis directionnels, elle était douée..pas besoin de GPS en ce qui la concernait car elle arrivait toujours à tomber pile sur la destination finale, un peu comme un sens de l'orientation...au radar...... allez savoir comment !

     

    Mais l'avenue couverte de platanes est bordée de maisons cossues ceintes de verdure. Pas un seul coffee bar à l'horizon. Alors nous avons continué. Un panneau indique 99...nous sommes sur la bonne route. Lili se renfrogne, ne pipe mot.

     

     

     

    Nous faisons une halte, afin de nous dégourdir les jambes, à hauteur d'un des nombreux lacs qui tapissent la région ; en regardant vers l'est, ce n'est que pics et monts dont le sommet est encore enneigé. Le paysage est sauvage, un peu dépouillé par la déforestation favorisant l'aménagement routier au détriment de la nature mais éclatant de lumière en ce milieu d'après-midi. De notre côté, celui de la Highway, s'étend une foret de sapins à perte de vue.

     

    Un petit coffee nous ferait du bien me répète-je.... et nous aurions pu avoir la chance de nous arrêter au prochain village..à condition de ne pas avoir loupé l'embranchement...ce que j'ai fait...400 mètres plus bas.

     

    Je me dis qu'après tout, je suis, moi aussi, un piètre observateur.....

     

    Soudain, à un détour de la 90, c'est le désert, la terre rase sur des kilomètres...la patrie des « ventilateurs », une armée de tripales en mouvement qui brassent l'air de leurs larges bras métalliques....

     

    -c'est plutôt stérile et inesthétique comme décor.... s'écrie Lili

     

    Comme je suis d'accord....

     

     

    Une heure plus tard et quelques kilomètres plus loin, après avoir longé d'immenses parcelles dénudées, travaillées et quelques lacs, nous parvenons à l'entrée du Tunnel George Massey qui passe sous la large rivière. Pas question d'avoir un accident sur ce tronçon à deux voies plutôt exigu car la marge de circulation est étroite...interdit aux claustrophobes...même si le tunnel ne fait que 500 mètres....

     

    Après le passage du fleuve Fraser par le Oak Bridge, nous abordons la banlieue de Vancouver, des kilomètres de petites maisons aux parcelles égales et délimitées. Nous entrons dans Vancouver nord en empruntant l'immense pont à huit voies qui enjambe Granville island

    et sa marina et longeons les avenues Drake et Hornby.

    Sur Georgia Street, nous passons au milieu d'immenses tours aux baies vitrées réfléchissantes qui bordent la marina de Coal Harbour et nous dirigeons vers le nord ouest pour gagner la côte. Au sortir de la ville, aussi loin que notre regard peut porter, nous replongeons dans l'immensité des forets canadiennes. Vancouver a convié la nature sauvage à sa porte. Délimitée en tronçons urbains, enclavée dans la nature sauvage canadienne, cette ville est tout simplement extraordinaire, une âme perdue entre la rigueur futuriste et l'univers humain même si quelque chose de froid ressort dans sa délimitation de rues, d'avenues rectilignes et dégagées dans laquelle sont noyées des îlots de petites maisons individuelles, alignées les unes à côté des autres sans petit jardinet.

     

    -On n'est pas sur la route de l'observatoire.... là !

     

    C'est la meilleure......

     

    -Tu ne m'as pas parlé de l'observatoire...lili !

     

    -Tu crois ?...ah bon !...

     

    Elle a oublié... En fait, il était prévu de nous rendre à Secret Cove pour récupérer son amie canadienne qui travaille à l'observatoire mais Lili vient de se souvenir qu'elle travaille jusqu'à 22 heures au Dominion

    donc il était inutile de continuer vers la côte...aussi nous dirigeons nous vers Victoria ...

     

    -c'est là qu'elle se trouve ! Dit-elle en posant le doigt sur son dépliant, un point situé au milieu de nulle part, entouré d'eaux et de terres à demi-immergées....

     

    -Ahhhh..bravo !? Fais-je, un peu déçu

     

    Le temps de rentrer les nouvelles coordonnées dans le GPS et nous voilà repartis en marche arrière. Qu'est ce que c'est 120 kilomètres ! ….une broutille...ironise-je

     

    A Point Robert, nous prenons le ferry qui serpente entre les îles Galiano, Maine, Prevost, Pender... une balade d'une quarantaine de kilomètres dans les chenaux où nous avons la chance d'apercevoir de magnifiques orques en surface...

     

    A Patricia Bay. nous accostons.

     

    En passant devant le yatch club, j'aperçois au loin le dôme blanc baigné par le soleil et perché sur le Mont Saanich.

     

    Le reste de la route se passe sans problème mais il est temps de poser nos valises....Lili tombe de fatigue.

    Je le vois à ses yeux qui clignotent de temps en temps et qu'elle a du mal à garder ouverts....Paradoxalement, Je la sens surexitée de pouvoir vérifier l'authenticité des photographies que lui a fourni son amie mais trop lasse pour pouvoir en apprécier la véracité...si véracité il y a.

     

     

     

     

    Ce n'est pas le Mont Palomar, ni l'observatoire du Pic du Midi mais celui de notre amie Colleen a du charme. Victoria Observatory est beau comme un sou neuf malgré son grand âge. Éclatant de blancheur, serti en son centre des armoiries de la couronne britannique reconnaissable au blason tenu par un lion ceint d'une couronne d'un côté et d'une licorne enchaînée de l'autre côté...il en jette un maximum !

     

    •  Ah ! French my friends! You're finally here ! Je attendais vous depuis longtemps !

    Colleen....un petit bout de femme d'un mètre cinquante, au physique agréable et des yeux pétillants constamment en mouvement...que c'en est presque risible..mais ne nous moquons pas...elle a des avantages que nous n'avons pas....la forme...par exemple !

     

     

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                                                                                                                         -1-

     

    11 heures 32-Le Delta nous a presque apporté devant le terminal. Nous voici dans le gigantesque hall de Tacoma airport.

    L'espiègle Lili a du mal à garder les yeux ouverts...il est vrai qu'elle n'a pas dormi depuis 48 heures. Malgré un assoupissement passager entre Kennedy Airport et le Midway de Chicago, son obstination à retourner à Seattle après 32 heures d'absence a largement entamé son potentiel de réserve.

     

    Après tout... une fois sur place, nous aurons tout le temps nécessaire pour rejoindre la Colombie Britannique et Vancouver, lieu de notre destination finale.

     

    Nous avons prévu de louer un véhicule pour faire le reste du chemin. Une petite balade de 300 kilomètres le long du Canal de Georgie nous fera le plus grand bien ; l'air est pur et le paysage magnifique.

     

    Buck me manque déjà mais pas question de l'emmener aux USA...les chiens n'y sont pas trop tolérés, que ce soit dans les parcs, les hôtels, les restaurants...No pets allowed semble être la formule consacrée au détour de chaque établissement public ou privé.

    Aussi l'ai-je laissé aux bons soins et en toute confiance à notre voisin, un amoureux des chiens.

     

    Un petit passage chez Avis afin de retirer le véhicule loué en catastrophe avant notre départ de France, quelques mises au point de ma Lili sur une histoire de franchise pas trop claire et nous voilà partis direction Vancouver.

     

    L'après-midi s'annonce magnifique malgré un petit vent frais venant du large. La vitesse étant limitée à 70 miles, nous avons tout loisir d'admirer le paysage.

    Seattle est une ville magnifique s'étalant le long de la côte sur 370 kilomètres carrés ce qui en fait la première ville de l’État par sa population, sa capitale et la quinzième plus grande agglomération des États-Unis. Entourée de forets verdoyantes qui lui valent le surnom de cité émeraude, sa conception urbaine est du plus bel effet malgré la rigueur architecturale de ses rues et avenues taillées à angle droit, à l'américaine...Séparée en plusieurs districts et secteurs, Rainy City comme on la surnomme aussi est bordée par d'épaisses forêts parsemées de lacs et de cascades à l'est, rejoignant les contreforts.

     

    Après avoir dépassé Lynnwood et Everett, nous roulons toujours vers le nord. Un grand panneau nous indique Arlington 8 miles. C'est un peu la banlieue de Vancouver. En fait toutes ces agglomérations se touchent un tant soit peu. Le plus dur pour nous fut de nous situer avec la profusion de bretelles d'autoroutes ou de voies rapides entre l'aéroport et la sortie de Seattle. Heureusement, la circulation est fluide et les conducteurs, respectueux de la vitesse...la highway patrol y veille.

     

    Une trentaine de kilomètres après Arlington, la faim se fait sentir. Nous nous arrêtons chez Denny's, un restaurant placé non loin de la highway. L'ambiance y est bonne. Nous déjeunons de bacon,omelette et pavé de pomme de terre frit arrosé d'une Samuel Adams, une bière blonde à faible teneur en alcool...conduite oblige et amende désoblige....

     

    Le soleil est au zénith lorsque nous sortons de l'établissement. Il fait presque chaud sur ce 47°parallèle...Avant de reprendre la route, nous faisons le plein de carburant à une station Arco située à proximité.

     

    Nous voilà repartis, repus et en pleine forme.

     

    (à suivre 2)

     

     

     

     

     

     

           


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     (photo non retouchée)

     

     

    La distorsion

     

     

    Trois heures du matin...je me réveille tout en sueur. Je sens une présence autour de moi. Je tâtonne et cherche le fil de ma lampe. Buck, placé au pied du lit, couine sourdement.

     

    -tout doux...Buck...tout doux mon chien... Chuchote-je

     

    mais je sens que mes paroles manquent de conviction car il couine de nouveau....

     

    Il y a quelqu'un dans la maison. C'est une évidence qui peine à me rassurer malgré la réaction mitigée du malamute. Un léger courant d'air envahit les quelques mètres carrés qui m'environnent. Il est là...l'intrus...tout près. Je le sens...comme le parfum auquel il est rattaché....un Nina Ricci ... reconnaissable..qui m'apaise. C'est là que j'allume.

     

    -Coucou !...c'est moi !... dit-elle en sautant sur le lit. Lili...mon amie Lili...un cauchemar ambulant aux mensurations sulfureuses, le tout sur deux gambettes à la géométrie parfaite,

     

    .....mais mon porte-bonheur.

     

    -Quand es-tu arrivée ? Avance-je...

     

    -Ce soir par l'avion de 23 heures 08. J'ai dû prendre la correspondance qui m'était proposée par la compagnie pour rentrer plus vite et...au fait ! As-tu reçu mon paquet que je t'ai envoyé de Seattle ?

     

    -woui...dis-je en m'étirant...Dieu que ça fait du bien...pourquoi ?

     

    -L'as-tu au moins ouvert ? non ? bien sûr....

     

    -Non Bébé...je l'ai reçu ce matin et je n'ai pas eu du temps à lui consacrer...Pourquoi ? C'est important ?

     

    -Il y a intérêt que c'est important !!!! viens ! Allons à ton bureau.

     

    -Là !...maintenant ? Il est trois heures et quart...Tu ne crois pas que c'est l'heure de dormir...j'ai sommeil...moi et je commence ma journée dès l'aube....allez déshabilles toi et viens....

     

    mais autant parler à un miroir...elle n'esgourde rien et lui, au moins il réfléchit....

     

    -Tttttttt...pas question... on aura tout le temps de se reposer après...car les photos que je t'ai envoyées vont te plaire au plus haut point...du sensationnel !

     

    -pour le Pulitzer ?...ironise-je

    -moques toi !... tu vas voir ! allez viens Buck...mon chien...toi au moins tu me comprends ! N'est-ce-pas ?

     

    -Waouf !.....

     

    Le malamute adorait Lili. Il la suivit, se retourna pour voir si j'arrivais, désappointé par mon immobilisme auquel je répondis par une grimace suivi d'un

     

    -Faux-frère !

     

    Lili était un reporter de grande classe qui flairait les scoops comme un bon trader flaire les marchés juteux...si elle disait que ses photos méritaient une attention particulière, il n'y avait pas lieu d'émettre une objection. En principe, c'était toujours du premier choix !

     

    Alors...bon gré, mal gré, je me levais et les rejoignais dans mon antre préférée.

     

    Vingt quatre heures plus tard, nous survolions les États-Unis en direction de la Colombie britannique. Elle m'avait convaincu...et pas qu'un peu !

     

    (à suivre)

     

     

     

     

     

     

     


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    Je le regardais...il me regardait...c'était un être au corps chétif de couleur gris souris, le dos un peu voûté, de longs bras, les membres inférieurs maigres,longilignes, sans articulation apparente...

     

    C'était il y a vingt trois ans....

     

    Ce matin là, j'avais décidé d'aller faire une balade dans le bois situé près de chez moi. La nuit avait été courte et les hurlements à la lune inexpliqués de mon chien Buck avaient entamé tout mon potentiel nerveux. L'air était ambiant et le soleil déversait ses rayons sur la prairie encore embrumée. Mon malamute courait dans les hautes herbes pour atteindre l'orée, me traçant le chemin à suivre parmi lupins et herbes folles.

     

    Arrivé aux premières broussailles, l'animal s'arrêta brusquement, resta quelques instants comme figé puis il tourna sur lui-même en poussant un hurlement long et ancestral. Je m'arrêtais, intrigué par son manège. Il semblait réticent à entrer dans les premiers branchages comme si une barrière invisible l'empêchait de continuer. Puis, il s'accroupit et posa sa tête sur le sol.

     

    -Buck !

     

    Je l'appelais mais il ne bougea pas comme tétanisé. Je m'avançais et c'est là que je l'aperçus. Il était assis à même le sol, tout tremblant. Il avait de grands yeux qui bougeaient sans cesse, d'un noir profond, une tête disproportionnée au front haut et large et sa bouche minuscule remuait faiblement comme s'il essayait de parler mais dont aucun son ne sortait. Il agitait son bras vers le chien, mu par un réflexe désordonné de protection face à cet animal qui lui faisait face et dont il ne comprenait visiblement pas le langage. Pour moi...Il avait peur.

     

    Le moment de surprise passé, je tentais une approche légèrement conventionnelle en levant le bras à hauteur des épaules, main ouverte.

     

    _Ami....n'ayez pas peur...lui...pas méchant....

     

    Bref...des paroles à mon goût un peu simplistes...car comment pourrais-je espérer qu'il me comprenne  !

     

    Pourtant, il n'en fut rien. Il me regarda et je captais sa réponse...son coupé.

     

    -Je n'ai pas peur... seulement un peu surpris....

     

    Télépathe....facétieux... et franchement menteur ! Je le sens lorsque les gens ont peur...une forte intuition acquise au cours de mes nombreux reportages dans des régions conflictuelles...ça transpire tellement que ça vous pénètre sans que vous y preniez garde ....jusqu'à vous submerger.

     

    En fait, Il ne faut pas refuser la peur...il faut l'accepter lorsqu'on y est confronté, être assez perméable pour la ressentir, assez fort pour canaliser cette peur et réagir en conséquence, avant qu'elle ne vous envahisse entièrement sinon elle vous traumatise et vous subissez des années de thérapie qui brisent toute votre existence...si ça ne vous tue pas !

     

    Et là, le petit être ressentait une peur qui le paralysait, ne sachant comment s'en débarrasser....

     

    Soudain, il émit un son si aigu que mes tympans en conservent encore aujourd'hui toute l'empreinte sonore. Buck aussi. Il fila entre mes jambes à toute vitesse en direction de la maison après quelques couinements de chien blessé. Désarçonné par cette « attaque » , je restais paralysé quelques instants, agenouillé sur le sol, les mains sur les oreilles. Lorsque je retrouvais un semblant de lucidité, l'alien avait disparu.

     

    Par la suite, je suis retourné dans ce bois mais ne relevais aucune trace de son passage. D'où venait-il ? Pourquoi était-il là ? Ce jour là ? Où est-il parti ? Je ne le saurais peut-être jamais.....

     

    Une chose est sûre...le petit être a su trouver le remède à cette peur qui l'avait, provisoirement, envahi.....un réflexe absolument efficace dont nous avons été, Buck et moi, les seuls et principaux témoins.

     

    yes   Toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé est purement fortuite.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    .Ils sont parmi nous !.....

     

    C'est peut-être votre voisin, votre épicier du coin ou votre mécanicien...il est passé maître dans l'art de se fondre dans la foule, vous donnant l'illusion d'être en présence d'un être physiquement humain mais derrière le masque se cache une autre VERITE.....

     

    Ils sont là...parmi nous, ces êtres venus d'ailleurs. Ils nous entourent, passés maîtres dans la dissimulation, étudiant chaque geste de notre vie quotidienne...et ils apprennent bien...et VITE.

     

    Sont-ils, comme nous, belliqueux ou pacifiques ? L'Avenir nous le dira, un avenir très proche à en croire certains éminents privilégiés.

     

    Depuis la nuit des temps, ils nous observent et parfois s'immiscent dans les décisions que nous prenons aux conséquences désastreuses, en les évitant de justesse...

     

    Cet aspect protectionniste nous incitent à croire à leur pacifisme mais serait-ce une feinte pour nous bluffer, nous rassurer pour mieux nous contrôler ?

     

    Génétiquement, seraient-ils le chaînon manquant de notre évolution ?

     

    Viennent-ils de notre futur ? et le fait actuel d'éviter tout rapprochement physique avec nous ne fait-il pas partie de ce paradoxe temporel qui nous empêche de changer le moindre événement du passé ce qui influe inévitablement sur notre futur ?

     

    Tant de questions demeurent sans réponse tant qu'ils resteront les observateurs passifs de notre évolution.

     

    Maintenant, dans le cas où mieux nous étudier serait une possibilité de mieux nous asservir, au vu d'une technologie qui s'avère être nettement supérieure à la notre, nous devons nous attendre à passer de très longs...ou très courts pénibles moments.....

     

    si la vérité est ailleurs....il n'en demeure pas moins...qu'ils sont parmi nous !

     

    La fiction, l'imagination de nos scénaristes n'est peut-être pas si fictive, si imaginative que nous le pensons...

     

    le futur peut être Indépendance Day ou Men in black....à choisir, je prends le second car dans toute chose, il y a une part de vérité....

     

    Restons sur nos gardes...et attendons !

     


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    Résultat de recherche d'images pour "muguet porte bonheur"

    Tous les ans à l’occasion de la Fête du Travail, on s’offre un brin de muguet. Planet.fr vous révèle d’où vient cette coutume.

    Chaque année, on a pour habitude de s’offrir un brin de muguet le 1er mai. Cette tradition ne date pas d'hier. Dès l’Antiquité, les Romains s’offraient des fleurs à l’occasion du printemps. Le muguet symbolise le printemps et le renouveau. De plus, il était considéré comme une fleur magique et servait de charme amoureux. Par ailleurs, la nuit du 30 avril au 1er mai était le moment où les démons et sorciers qui ont horreur du printemps sortaient.

    "Qu'il en soit fait ainsi chaque année"

    En France, cette coutume date de la Renaissance, pendant le règne de Charles IX, comme le rapporte Metronews. Selon la légende, en 1560, Louis de Girard, le chevalier de Catherine de Médicis, avait offert un brin de muguet au roi de France en guise de porte-bonheur. Charles IX avait alors décidé d’instaurer cette pratique d’offrir un brin de muguet au printemps aux dames de la cour, en déclarant : "Qu'il en soit fait ainsi chaque année".

    La Fête du Travail a été inaugurée en 1889. Les manifestants avaient pris l’habitude de défiler en arborant une fleur d’églantine à la boutonnière. Sous l’Occupation, le maréchal Pétain a instauré le 24 avril 1941 "la Fête du travail et de la Concorde sociale", célébrée le 1er mai. L’idée étant de rallier les ouvriers au régime de Vichy. Il a fait remplacer l’églantine rouge, associée à la gauche, par du muguet. Depuis on continue à s’offrir cette fleur chaque année. (tiré de Planet reçu ce jour)


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  • Le Témoin

     

    Le printemps avance à grands pas,

    jeunes pousses fleuries et tendres lilas

    s'offrent à notre regard,

    pensées et violas sont sur le départ.

     

    Janvier et février ont fait leurs valises

    en emportant dans leurs bagages

    les frimas de l'hiver, la turbulente bise

    dans leur dernier voyage.

     

    C'est le temps de la renaissance

    violettes et coquelicots

    essaiment nos verts prés

    dahlias et œillets d'inde

    libèrent leurs essences

    en de douces vesprées

     

    Paysans, jardiniers

    s'attèlent à la tâche

    dans les champs, les jardins,

    les sillons sont tracés

    préparant les semailles

    du futur mois de Mai

     

    Pommiers et cerisiers

    dès le potron-minet

    révèlent au soleil,

    la couleur de leurs fleurs

    sensibles à notre cœur

     

    Théorie du chaos

    hasard ou renouveau

    Adieu manteau d'hiver,

    adieu corvées de bois

    les veillées solitaires

    près des chenets de l'âtre

    hors la neige et le froid.

     

    Bientôt le mois de mai

    le temps des randonnées

    annonciateur d'été

    échevelées broussailles,

    chênaies en bataille

    et marguerites aux prés.

     

    ChrisDaniels

     

     

     

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